Dans une vidéo publiée hier, Pop Cinoche, le programme animé par Vincent Perrot, décrit tous les formats d’affiches de cinéma, de la plus grande à la plus petite.
Qu’est-ce que Pop Cinoche ?
Pop Cinoche est un magazine de cinéma diffusé sur YouTube. Si la chaine existe depuis deux ans, elle connait un essor depuis la mise en ligne d’une interview consacrée à Alexandre Astier à l’occasion de la sortie de Kaamelott – Premier volet.
L’émission animée par le journaliste Vincent Perrot se distingue, en autre par ses petites capsules de trois à quatre minutes présentant une sélection de films à voir ou à revoir. Ces modules débutèrent lors du premier confinement. Ils furent une bonne façon de soutenir le cinéma dans une période où les salles obscures restèrent totalement… éteintes.
Ces courts bonus permirent de découvrir quelques longs métrages à côtés desquels ont été passés ou que l’on avait oubliés. C’est le cas notamment de Maximum Overdrive, seul et unique film dirigé par l’écrivain américain Stephen King.
On redécouvrit aussi Outland, un western spatial réalisé en 1981 par Peter Hyams et dont le personnage principal – un marshal fédéral – est incarné par Sean Connery.
Qui est Vincent Perrot, l’animateur de Pop Cinoche ?
Le journaliste de 56 ans est un visage connu et populaire du PAF. Il fit le bonheur des après-midis estivaux de France 3 (FR3 à l’époque) entre 1989 et 1994. Il animait alors 40° à l’ombre.
Il est l’une des voix de RTL depuis près de trente ans. Actuellement il présente Petit Matin Week-end. Il eut pendant vingt ans son siège aux Grosses Têtes, l’émission animée jadis par Philippe Bouvard et reprise depuis 2014 par Laurent Ruquier.
Vincent Perrot est un passionné de sport automobile. Il fut pilote de dragsters. C’est au volant d’une de ces fusées roulantes qu’il battit un record de vitesse en 2006.
Le fringant quinquagénaire est aussi féru de cinéma. Cette passion se dessina sur la radio sus-mentionnée (via Pop Ciné, une émission hebdomadaire que diffusa RTL entre 2020 et 2021) avant de se prolonger sur les réseaux sociaux.
Pop Cinoche et les affiches
Vincent Perrot a consacré plusieurs épisodes aux affiches de cinéma. L’un d’entre eux fut consacré aux affiches des films de Bruce Lee, dont la première d’entre elles, celle du film Big Boss, ayant été réalisée par René Ferracci (1927 – 1982), grand affichiste français qui fut récompensé en 1986 par un César d’honneur.
Vincent nous apprend que c’est René Château, l’éditeur vidéo dont on vit souvent le logo au début des films avec le regretté Jean-Paul Belmondo, qui permit aux films de l’acteur américano-hongkongais d’avoir du succès en France. L’éditeur Manceau avait eu l’idée de faire des affiches sur fond jaune avec une charte identique.
L’affiche de Big Boss revue et corrigée
Pour en savoir plus sur ce sujet, voici l’épisode dédié…
Les formats des affiches de cinéma
Dans la dernière séquence consacrée aux affiches et autres matériaux publicitaires, le journaliste s’intéresse à leurs formats (les grandes et les petites).
Érudit et collectionneur, Vincent Perrot nous explique comment faire la différence entre deux affiches, notamment grâce au papier avec lequel elles sont fabriquées et grâce à leur pliage.
Il nous apprends également que l’on pouvait demander deux visuels différentes en fonction du format de l’affiche. C’est le cas notamment de ceux réalisés par René Ferracci pour La Grande Vadrouille de Gérard Oury. L’animateur les présente dans la vidéo passionnante ci-dessous.
Les formats actuels :
- 400×300 cm, le format géant que l’on trouvera sur les façades des cinémas et sur les murs des métro;
- 120×160 cm, le format le plus courant en France. C’est aussi celui qui est le plus prisé par les collectionneurs;
- 60×160 cm, le format dit pantalon qui vient se glisser dans les colonnes Morris;
- 40×60, le format le plus petit que l’on joint aux affiches aux formats 120×160 cm.
Pour aller plus loin :
Le témoignage d’un collectionneur d’affiche
Comment les affiches de cinéma ont changé ? par Boussole
► Le site du programme
► Son compte Instagram
► Sa page Facebook
Crédit photo : capture d’écran de l’émission